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 bouyaaaaaaaaaaaaaaaaaah

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Ophelia Hawthorne
DEVILDESPICABLE ME.

Ophelia Hawthorne


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MessageSujet: bouyaaaaaaaaaaaaaaaaaah   bouyaaaaaaaaaaaaaaaaaah I_icon_minitimeLun 16 Jan - 14:06

Teddy Joëlle Andréa Rochester Fabray.
▬ « Quand j'avais 5 ans, ma mère avait pour habitude de me répéter que le bonheur était la clé de la vie. Quand je suis allée à l'école, ils m'ont demandé ce que je voulais être quand je serais grande. J'ai écrit " heureuse ". Ils m'ont donc dit que je n'avais pas compris la consigne, je leur ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie. » ▬

▬ avant propos ▬
Teddy, plus connue sous le pseudonyme de Ted ou encore de Teddy bear a 18 ans et est née le 15 mai 1993 à Houston.. De nationalité Américaine elle est d'origines françaises également, elle est hétérosexuelle et est célibataire. Elle étudie en première année dans le domaine de la Médecine et fréquente la confrérie Iota.

▬ si tu étais ... ▬
Un film ? : Grease.
Une chanson ? : Hakuna Matata.
Un plat ? : végétarien.
Un pays ? : les Etats-Unis.
Une couleur ? : le bleu.
Un animal ? : un chameau. :sifle:
Un smiley ? : :0978:

Domaine d'etudes
▬ à traiter en dix lignes complètes ▬
•• « Quand je serais grande, je serai vétérinaire; Comme çà je soignerai les animaux du ranch et du monde entier. » Ben tiens, quel joli discours pour un enfant de cet âge. Tellement habituel pour une gamine habitant dans la campagne, elle a côtoyé des vaches et des chevaux toute sa vie, ainsi que des chiens et des poules, elle a parfois fais ami-ami avec les animaux et s'est servis d'eux comme des confidents. Son père était plus que ravie qu'elle ait choisi cette voie puisqu'elle pourrait reprendre le ranch des années pus tard dans ce cas. Sauf qu'alors âgée de sept ans, elle a été traumatisé par une vache et un vétérinaire. Par un accouchement de vache à vrai dire, du sang partout, une tête de veau et un vétérinaire qui paniquait et il ne lui en a pas fallu plus pour tomber dans les pommes, la tête dans la paille. Elle a donc convenu que la médecine pour animaux ce n'était pas son truc, et c'est alors destiné à faire des études de chirurgie pour les humains. Grande fan des séries médicales, elle est certaine d'avoir trouvé sa voie. Bien qu'on lui ait souvent dit qu'avant d'être médecin il lui restait un long chemin à parcourir, elle ne doute pas de ses capacités, et berkeley non plus puisqu'elle est actuellement en première année de médecine.
Confrerie
">▬ 3 choix à détailler en 5 lignes chacun ▬
•• IOTA : La confrérie iota n'a pas été un choix mais bien une évidence. Sa mère a connu la gloire en tant que gymnaste professionnelle avant de faire une malheureuse chute et de se casser le genoux. Après cela, n'a jamais pu refaire de compétition. Teddy a hérité de ce gêne de sportif. Elle a elle aussi pratiqué la gymnastique depuis qu'elle est jeune ainsi que le tennis. Au lycée, elle a été prise dans l'équipe des cheerleaders et c'est lors d'un match de basket-ball qu'un recruteur de Berkeley l'a remarqué. Ainsi on lui offrait une bourse d'étude si elle rejoignait l'équipe des cheerleaders. Teddy n'a pas vraiment hésité, peu lui importait dans quelle confrérie elle devrait se trouver, de plus celle des iotas était de toute manière celle qui lui avait tapé dans l'oeil. « GO IOTA ! ».
•• ALPHA : Lorsque l'on est boursière mieux vaut être intelligente, ce qui tombe bien puisque le cerveau de Teddy est plutôt bien constitué. Une sportive intello? On aura tout vu. Et pourtant Teddy est la preuve que l'on peut avoir des muscles tout en ayant un cerveau. C'est à l'âge de un an qu'elle faisait ses premiers pas et qu'elle connaissait déjà pas moins de cinq mots. A l'école, elle était toujours la première partout en maths, en anglais et en sport. Et finalement elle a obtenu son diplôme de fin d'année avec une moyenne surprenante. C'est d'ailleurs grâce à ses notes qu'elle peut espérer continuer à obtenir sa bourse chaque mois. Si a confrérie des iotas n'avait pas été présente, il est certain que l'on aurait retrouvé la jeune femme chez les bleus clairs.
•• SAMPI : « PEACE AND LOVE BRO. » Tout à fait le credo de vie de Teddy. On ne connait personne de moins matérialiste et de plus pacifiste que cette fille sauf à part peut-être Gandhi. Élevée dans un ranch au milieu des vaches et des chevaux, on lui a appris à vivre en communion avec la nature, en les respectant et par la même occasion de respecter ses semblables. Teddy c'est le genre de fille qui ne se prend jamais la tête, qui prend la vie comme elle vient et avec le sourire en prime. Une âme de sampi donc, et une confrérie qui lui aurait été comme un gant.
Celui qui se cache derriere
▬ au niveau de l'avatar▬
Célébrité sur l'avatar : Jennifer Lawrence. :plop: :plop:
Acceptes-tu de doubler ton avatar ? : OUI [ ] NON [ ] DEJA FAIT [X]
Personnage Inventé, Scénario, ou Prédef' ? : Personnage inventé.
Crédit de l'avatar : le créateur des icons & de l'avatar sur ta fiche
•••••
▬ toi joueur d'un futur berkeléen▬
    •• Pseudo/prénom : evil trick / charlène.
    •• Âge : 18 ans.
    •• Des remarques sur le forum ? : ...
    •• Te sens-tu un peu perdu(e) ? : noooooon
    •• Double compte ? : OUI :mimi: Alaska S. Valdès.
    •• Déjà inscrit ici ? : beh oui je viens de te le dire. :O
    •• Fréquence de connexion : 7j/7 GEEK POWAAAAA
    •• Exemple de rp : cha vient
    •• Mot de passe : coit tower.



Dernière édition par Jillian O. Heron-Fabray le Sam 4 Fév - 15:16, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: bouyaaaaaaaaaaaaaaaaaah   bouyaaaaaaaaaaaaaaaaaah I_icon_minitimeLun 16 Jan - 14:06

Histoire
▬ l'histoire du personnage, 50 lignes min.▬


CONSIGNES
Désormais il vous est possible de ne plus suivre le modèle traditionnel dans lequel vous devez répondre à des questions en faisant pour chaque question un minimum de lignes. Aucune question ne vous ai posée, vous devez juste faire figurez quelques éléments que nous jugeons important de connaitre pour vous laisser jouer sur BCU.

Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, il s'agit de faire une fiche de présentation sous forme de Rp. Vous devrez y faire figurer le plus d'informations possibles (la liste se trouve plus bas) de façons à ce que nous ayons connaissance de l'histoire de votre personnage, de son caractère et de son état d'esprit en général.

Comme cette présentation est présentée sous forme de RP, vous pouvez la rédiger à la première ou à la troisième personne du singulier, faites à votre guise ... hakunamatata
Il vous est donc demandé de faire figurer les éléments suivant :
- Présentation de l'enfance et la naissance de votre personnage. (avec pourquoi pas quelques anecdotes)
- Présentez votre personnage, son style vestimentaire, le genre de personnages avec lesquelles il a l'habitude de trainer.
- Développez en quelques phrases son caractère, ce qu'il aime/déteste ...
- Il est également important d'indiquer la raison de la venue à Berkeley et pourquoi pas les premières heures qu'y a passer votre personnage.
- Présentez le milieu et le cercle social dont est issu votre personnage.

Une fois tout ceci réalisé, vous pourrez sans problème ajouter à votre guise des éléments que nous n'exigeons pas forcément, ce n'est qu'un minimum, il n'y a évidemment pas de maximum. Laissez donc libre cours à votre inspiration.

Cet outil nous permet également d'évaluer votre niveau de RP car il est important, avant de commencer à jouer que nous soyons assuré que vous ayez le niveau du forum. Le but du jeu est simple : faire 50 lignes ce qui, il faut bien le dire n'est pas si colossale que ça ...
Comme pour un formulaire normal, vous disposez d'une semaine pour réaliser votre fiche, si par malchance vous ne pouviez pas la finir dans les temps, il vous sera possible de demander un petit délai supplémentaire de maximum une semaine.


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MessageSujet: Re: bouyaaaaaaaaaaaaaaaaaah   bouyaaaaaaaaaaaaaaaaaah I_icon_minitimeMar 31 Jan - 17:34

situation de départ, financière, ville, métier des parents etc...
mon personnage l'insouciante, la rigolote, sa joie de vivre, visite de nattéo au ranch.

16 ans, maladresse, amour, amis, popularité.
anecdote cheerleader, recrutement.

berleley. le nouveau monde, la confrérie Iota , les nouvelles rencontres.
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MessageSujet: Re: bouyaaaaaaaaaaaaaaaaaah   bouyaaaaaaaaaaaaaaaaaah I_icon_minitimeMar 31 Jan - 21:39

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Dernière édition par Jillian O. Heron-Fabray le Dim 5 Fév - 14:58, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: bouyaaaaaaaaaaaaaaaaaah   bouyaaaaaaaaaaaaaaaaaah I_icon_minitimeMer 1 Fév - 16:10

http://black-craw.forums-actifs.net/t58-you-touch-these-tired-eyes-of-mine

les questions ; - d'où tu viens ? (texas, ranch, dindon) - pourquoi faire médecine (accouchement d'une vache + séries) - et tes histoires avec les garçons ? (catastrophique, premier baiser) - dans ton lycée, qui étais-tu ? (la rigolote de service qui aurait du être mascotte, mais qui s'est retrouvée cheerleader) - et berkeley çà t'es arrivée comment ? (destinée à aller dans une petite université dans deux trois ans, quand elle aurait acquis un peu d'argent en travaillant comme serveuse, mais bourse d'étude lors d'une rencontre de championnat de son équipe de Basketball. - et tes parents t'ont laissé faire ? (départ en pleurs, (des parents) )
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MessageSujet: Re: bouyaaaaaaaaaaaaaaaaaah   bouyaaaaaaaaaaaaaaaaaah I_icon_minitimeMer 8 Fév - 9:35

Histoire
▬ l'histoire du personnage, 50 lignes min.▬
Sealed With a Kiss by Jason Donovan

Heaven can wait, we're only watching the skies. A raconter son histoire, je ne vois pas par où d’autre commencer que par ma naissance. Bien même avant vous raconter la genèse de l’histoire de mes parents, il serait utile de vous raconter comment, après neuf mois de gestation, ma mère s’est époumonée à essayer de faire sortir ma grosse tête de son vagin. Une dizaine d’heures de travail ; j’étais déjà un champion de l’endurance. C’était un douze juin, en mille-neuf-cent-quatre-vingt-dix-neuf, et il faisait très chaud dans la capitale de l’état de Californie qu’est Sacramento. Ma mère a séjourné, tout comme moi, une petite semaine au Mercy General Hospital de notre ville. C’était donc pour moi ma première maison, même si mes yeux étaient encore enduits d’une substance gluante qui m’empêchait de voir très net. J’avais une ribambelle d’infirmières à mes pieds – même si ça ne faisait pas encore l’effet souhaité à l’âge de la naissance – une mère avec deux seins et un père qui, malgré son enthousiasme parfois un peu trop percutant, avait l’air de penser que j’étais une merveille. « SAMAEL ! » qu’il avait presque crié quand j’étais enfin sorti de l’utérus de môman. « C’est son prénom ! » Ma mère aurait pleuré de joie. Cela faisait des mois qu’ils débattaient sur mon prénom. Mon père n’avait pas démordu depuis le début : je n’aurais pas un prénom juif. Ma mère s’appelle Hannah, vous voyez, et ça, c’est typiquement juif, tout comme elle. Cependant, mon père, loin d’être antisémite, ne pouvait pas tolérer le fait que j’aie un prénom un peu trop « exotique », de peur que je me fasse chambrer par mes camarades aux mœurs ancrées dans un passé nazi, et que je ne me batte jamais avec un autre gamin parce qu’il s’appelle Franz ou un truc comme ça. Et là, alors que ma mère se sentait déshonorée de voir que son mari voulait éradiquer le gène juif de sa famille, il avait décidé de me nommer « Samael ». Typiquement hébreu. Je le dis, ma mère aurait pleuré de joie, cependant, ayant elle-même étudié un minimum la Torah au contraire du paternel, elle savait que Samael signifiait « Venin de Dieu » au même titre que « ange de la mort ». Et je me trouvais avec un prénom certes esthétique et bien contractable à l’américaine, mais à la connotation religieuse déplacée.

Malheureusement, cette semaine de rêve fut vite achevée et j’eus du me rendre dans ce qui serait ma résidence pour, je ne le savais pas encore, les dix-huit années à venir. Une jolie petite Villa familiale payée généreusement par la fortune juive de ma mère combinée aux revenus certains de mon père – qui est oncologue – allait faire de moi son nouveau locataire, et ce ne fut pas à mon déplaisir. Sept chambres, quatre salles de bains, deux cuisines, trois salons, une salle de sport, un garage qui pouvait abriter trois grosses voitures… C’était une maison prévue pour une énorme famille. Et c’était bien ça : mes parents avaient beau avoir dépassé la trentaine, ils ne rêvaient que d’une centaine de marmots à leurs bottes, et j’étais le premier d’une longue lignée. Ainsi vinrent au monde, dans l’ordre, Sarra, Byron, Dexter, Terrence et enfin Johanna, la petite chouchoute de la famille qui n’a actuellement que douze ans. Six enfants portant le délicat nom de famille de Slonn-Currie, étant la marque de la tumultueuse histoire de famille de mon père. Celui-ci, pour faire court, fût élevé par sa mère, souffrant de l’absence de son père pendant des années. Ce ne fut qu’à l’âge de ses dix-huit ans qu’il entreprit des recherches, très poussées (non pas à l’aide du FBI ni d’un privé mais juste en inondant sa famille de questions) et découvrit qu’il avait en commun énormément avec une (déjà) has-been du rock n’roll qui lui servait de support à la masturbation dans ses jeunes années, la chanteuse du groupe « The Runaways », Cherie Currie. Tatie Cherie. Cette femme, à la nouvelle d’un frère sorti des oubliettes, déménagea presque tout de suite à Sacramento, laissant derrière elle le beau Los Angeles, car la famille avait toujours été très importante pour elle et elle ne pouvait se résoudre à perdre encore un membre de plus. Mon père n’avait rien contre ça, elle était gentille et payait son loyer.

Ma mère, cependant, n’avait pas l’air de toujours apprécier les sautes d’humeur de cette victime du show-biz. Mais ça, on s’en fout. Ma mère, elle s’occupait de ses gosses du mieux qu’elle pouvait et avait un certain talent dans l’éducation, quand bien même notre famille soit très libre – ce n’est plus un secret que de dire que mon père se servait de son carnet de prescriptions pour légaliser ses possessions de marijuana, marque de fabrique de la famille Slonn-Currie. Ça n’a jamais été tabou dans la famille de s’avouer quelles substances étaient dans notre sang, ainsi, à l’âge de neuf ans, j’ai fait mon exposé en chimie sur l’effet de la cocaïne sur le cerveau. J’ai eu des bons points, mais le conseil des parents ont viré ma mère de leurs bancs, de peur qu’elle fasse des brownies agrémentés pour les fêtes de notre école, je suppose. Mais la tendance à l’addiction malsaine de mes parents ne m’a jamais poussé moi-même à rater quoi que ce soit dans ma vie ; ils restaient strictes pour ce qui était de mon régime alimentaire, de la politesse, de mon éducation physique et psychologique. Ils m’aidaient toujours à faire mes devoirs, nous passions nos vacances en famille – ma mère était presque en permanence en cloque, mais c’était quand même cool – et j’ai bouffé de la crème solaire à chaque fois qu’on partait au ski. Jamais je ne critiquerais la manière dont mes parents m’ont éduqué, parce que mon enfance a été heureuse, que je ne suis pas un gars mauvais pour le moment, que je n’ai jamais redoublé et que je m’estime heureux d’être comme je suis. Bien sûr, j’ai eu ma phase déroutante, moi aussi. J’ai un peu pété ma durite en plein milieu de mon adolescence. Mais ça, c’est une autre histoire.

I'm ya ch-ch-ch-ch-ch-ch-ch-ch-cherry bomb ! On a des trucs qui nous qualifient, chez nous. Les cheveux blonds soyeux. Une grande taille, un corps d’athlète, un regard qui perce l’âme. Un nez pas très esthétique. C’est la marque de fabrique des Currie. Moi, j’ai été fait dans ce moule-là. Mon frère Dexter ressemble à ma mère comme deux gouttes d’eau, moi, c’est tout le contraire. Je suis comme mon père, mais aussi comme Tatie. On a la même âme, un truc en commun, je sais pas. « Cette petite touche spéciale qui nous définit comme étant des êtres exceptionnels », que Tatie a toujours dit. À y repenser, même si c’était très flatteur quand j’étais gosse, c’était quand même du favoritisme. J’étais l’aîné de la famille mais aussi celui que notre tante avait pris sous son aile, comme si j’allais être le nouveau « elle ». Me taper Joan Jett, je veux bien. Le reste, les médias, c’est pas mon truc, mais bon, parenthèse. Cette tante, elle avait toujours été dans mes pattes. A ma naissance, elle s’était payé un caméscope et ne l’a jamais lâché jusqu’à ma remise des diplômes, toujours là pour immortaliser n’importe quel moment. Elle me voyait comme un ange, comme si j’étais son fils à elle. Elle étouffait énormément mes parents étant donné qu’elle vivait chez nous, mais, malgré son penchant pour l’alcool, elle répondait toujours présente quand on lui demandait de faire du baby-sitting gratos. Passer du temps avec son petit Sam, ça, elle a toujours aimé. Elle m’a vu faire mes premiers pas, elle m’a offert ma toute première guitare, ma toute première voiture, mon tout premier appareil photo, ma toute première boîte de capotes aussi. Elle paraissait lourde pour tout le monde, et alors que mes frères et sœurs fuyaient toujours quand elle voulait qu’ils s’assaillent sur ses genoux, moi je répondais toujours présent. C’est vrai que ses rides et son odeur de patchouli, tabac à cigarillos et Jack Daniels ne la rendaient pas attirante, mais depuis mon enfance, je lui avais trouvé cet air un tantinet pathétique qui m’attirait vers elle. Je savais qu’elle était destinée à être quelqu’un d’important, car son expérience et ses regrets étaient preuves de sa sagesse d’âme. Bien qu’elle ait toujours prôné le « faites ce que je dis, pas ce que je fais », je me tenais à la prendre comme exemple et à suivre à la lettre les modalités de ses espérances. Je jouais de la guitare deux heures par jour, je travaillais bien à l’école, je prenais même des cours de chant et j’écoutais, pour lui faire plaisir, les vieux vinyles remasterisés en CD quand je prenais ma douche, chantant en continu ses vieux succès.
Cherry Bomb by The Runaways
Quand j’ai eu onze ans, avant de rentrer au collège, je me souviens à quel point j’étais angoissé. Mon enfance s’était particulièrement bien passée, car j’étais surprotégé de tous les côtés de n’importe quelle attaque qui aurait pu m’arriver. J’avais une force particulière à me forger une carapace, et j’étais assez bien vu comme, dès le primaire, un type assez « hype ». J’avais de beaux habits, un bon goût particulier et une gueule d’ange. Cependant, ce qui me définissait plus que tout, c’était ma grande timidité, que je m’étais toujours efforcé à cacher. Je faisais toujours face aux problèmes, mais une fois seul chez moi, je courrais dans ma chambre, criant que je ne voulais voir personne, et puis je commençais à pleurer. Ça m’est arrivé bien souvent. Alors, pour en revenir au début, juste avant ma rentrée en sixième, je suis allé au zoo avec Cherie. C’était tout con, une très bête anecdote. Je suis incapable de vous raconter ce qu’il s’est passé ce jour là dans les détails, incapable de vous répéter les mots qu’elle m’a dit. Je me souviens qu’on m’a décadré d’une photo avec un fan des Runaways qui l’a probablement faite encadrée, à l’heure qu’il est. Mais ce jour-là, même si ses mots ne seront jamais cités simplement parce que j’étais trop jeune que pour m’en rappeler, elle a changé ma vie. A y réfléchir, elle m’a probablement dicté des paroles d’une vieille chanson, mais ce qu’elle m’a dit, ça a changé un truc, ça m’a rendu, je sais pas, plus sûr de moi. Après on est allés bouffer une glace, nice, c’était nice. Elle adorait me faire des cadeaux, et même si j’ai toujours kiffé la ribambelle de Fender que j’ai dans ma chambre, collection Cherie Currie, je crois bien que c’est cette journée qui reste le meilleur truc qu’elle m’a jamais offert.

Quoi qu’en y pensant, elle a toujours eu le chic pour savoir organiser les fêtes et, à tous les coups, trouver un cadeau adéquat. Mes quelques premiers anniversaires s’étaient vus couverts de multiples vélos, peluches, goodies d’enfants pour placer dans la voiture, plus je grandissais, plus les cadeaux me surprenaient. Ça tapait toujours entre l’original et ce que je voulais vraiment, c’était comme si elle avait un don pour les choisir. J’ai eu la Playstation 3 avant tout le monde, moi, moi j’ai eu une Audi R8 Spyder pour mes seize ans. Mais tout ça, le matériel qu’elle me fournissait, ça n’était rien à côté du… Reste. Les soirées mondaines où elle me présentait, les tapis rouges que je faisais avec elle tous les samedis soirs… à l’adolescence, certaines agences (dont Disney Channel, je ne le cache pas) m’ont proposé des contrats de présentation, même des rôles dans des films. Mais ça, même si j’aurais été la plus grande des fiertés de tatie Cherie, mes valeurs personnelles me l’interdisaient. C’est pourquoi la presse à scandales s’est entichée de trouver quelconque secret sur moi mais s’est bien vite rendue compte que c’était peine perdue. En somme, ça ne changeait rien pour moi d’avoir cette célébrité dans ma famille. Cependant, pour les autres, ça changeait tout.

They don't know how long it takes, waiting for a shot like this. Dans mon bahut, j’avais quelques potes, c’est clair, mais je passais surtout le plus clair de mon temps avec ma sœur cadette, Sarra, et son jumeau, Byron. En fait, tous les deux s’entendaient véritablement bien mais avaient aussi une popularité dingue à l’école : tout le monde les aimait bien. Moi, c’était pas pareil. On me regardait du coin de l’œil comme si j’étais une étrange créature, rien que parce qu’il m’arrivait souvent de prendre l’avion le vendredi soir pour New-York et de rentrer le lundi matin, avec quinze minutes de retard en cours, et le prof qui disait « c’est pas grave, on vous a vu hier à la TV, vous étiez génial ! ». Les enseignants me vouvoyaient, vous voyez le niveau ? Alors, ça me semble normal que personne ne me parlait dans les couloirs. Je n’étais pas pestiféré, non, par contre j’étais un peu mal-aimé. Les seules filles qui avaient l’audace de me parler étaient le haut de la pyramide, au sens propre comme au figuré ; la capitaine de l’équipe de cheerleaders, son bras droit, son bras gauche. Et je savais très bien qu’elles n’étaient intéressées que par tirer leur coup avec moi, pour que leur popularité augmente en flèche sans que j’aie eu besoin de confirmer quoi que ce soit. Parce que oui, j’avais aussi la réputation d’être le tombeur des tombeurs, ce qui était vraiment facile à démentir ; plus que le fait d’être toujours puceau, je n’avais jamais réellement embrassé de fille à l’âge de dix-sept ans. J’étais en terminale et je n’étais jamais sérieusement sorti avec quiconque, ni même en soirée – étant donné que les seules soirées auxquelles j’assistais étaient animées par Cyndi Lauper et sa bouteille de Tequila. C’était la honte intersidérale dans mon pantalon, mais ça, personne n’était au courant. Le problème se situait au niveau de mon approche. Dès qu’une fille me plaisait, que j’allais l’aborder, elle fuyait en pensant que j’étais en train de lui faire une quelconque blague. Des rumeurs disaient que c’était Britney qui m’a dépucelé. Je n’avais donc aucune chance avec des filles normales, que je considérais comme mes égales. Des gens normaux de Sacramento, qui vivaient bien les quelques soixante-dix miles qui nous séparaient de la plage, une heure en voiture pour aller faire du Jet Ski, c’était tout ce qui importait les jeunes de mon âge, et c’est tout ce que j’aurais aimé qui m’importe. Je voulais faire comme les autres, moi, aller à des fêtes sur la plage, boire avec des gens de mon âge et arrêter de me prendre ma meth dans mon garage avec mon frère et ma tante… Je voulais partager ma beuh avec tous les gosses de mon école, pécho sur le sable des filles de mon âge, les embrasser, les caresser, les baiser même, parlons franchement. Mais ça, c’était même pas possible. C’est pas comme si j’avais pas essayé. En terminale, je me suis pointé tranquillement avec ma soeur à une soirée, j’y suis resté une bonne heure avant de comprendre que ma Vodka, je me la buvais tout seul. Quand je saluais les gens, ils fuyaient presque ; c’était peut-être pitoyable, j’aurais du me marrer de leur comportement de gamins, mais moi ça me mettait mal.

Au mois de décembre de la terminale, j’en avais réellement ma claque de tout ça. J’avais l’habitude de me planquer dans des endroits les plus improbables les uns que les autres pour me rouler mon pétard en mangeant mes sandwichs à midi, et ce jour-là, c’était en dessous des gradins. J’étais en train d’effriter ma beuh tout peinardement, mâchant avec très peu de grâce le jambon beurre qui se mélangeait dans ma bouche, sans même faire attention à ce que quiconque arrive. Je m’étais déjà fait chopper plusieurs fois par mon prof de gym, en train de me rouler des pétards, et jamais il n’avait rien dit. Il était trop facile à manipuler. Alors je mordais dans mon sandwich, je roulais mon pétard, je mordais une bouchée, je terminais mon pétard, je terminais mon sandwich et je glissais mon pétard entre mes lèvres. Au moment de l’allumer, une fille arriva. Je ne savais pas trop ce que c’était, son nom. Autant j’étais fui de par ma popularité, autant elle n’attirait personne tant elle était invisible. Pourtant, elle avait de beaux traits. Un beau corps, aussi. Je l’avais déjà repérée, mais j’avais compris des années auparavant qu’il était complètement ridicule de penser, une seule seconde, qu’une quelconque fille de mon bahut puisse me répondre. C’était surréaliste. Alors jamais je ne l’avais approchée, pensant qu’elle serait même plus timide qu’une autre. Et là… « Tu sais que ça te détruit les neurones, ces trucs-là ? » Je l’ai regardée, les yeux écarquillés. Je venais de gratter une allumette avant son entrée, et celle-ci se consumait de plus en plus. Elle me brûla les doigts au moment où la fille s’avança vers moi. « Je plaisante. T’es du genre à partager ? » J’étais estomaqué de par sa voix. J’avais l’impression que la dernière fois que quelqu’un de mon âge m’avait parlé, mis à part les membres de ma nombreuse famille qu’on aurait pu considérer comme une « tribu », c’était Mackenzie Rosman, la fille qui jouait la sale gosse dans « sept à la maison ». Bien sûr que oui, j’allais accepter. « Je suis pas radin. » J’ai allumé mon joint avec mon Zippo et, après deux ou trois taffes, je lui ai fait tourner. On a fumé tranquillement, sans trop parler, juste un petit peu, puis on a terminé le bédo au poing. Quand elle ma demandé une soufflette sans les mains, je me suis senti tout chose. J’avais l’habitude de les faire à ma mère ou ma tante, ce qui peut paraître un peu bizarre et tendancieux, mais j’avais donc de l’entraînement. Malgré les hormones, il ne fallait surtout pas que je me crame le palet.

Puis les choses se sont enchaînées. Forcément, j’avais collé ma bouche à la sienne pour qu’elle puisse se défoncer avec ma beuh, ça nous avait rapproché. Elle m’a demandé de passer la chercher chez elle le soir, qu’on s’amuserait bien, elle avait un plan prévu… J’allais sortir avec cette fille. On pourrait penser le contraire, mais la popularité, j’en ai jamais rien eu à foutre. J’ai tellement souffert de la mienne sans jamais pouvoir m’en débarrasser que j’avais juste décidé d’oublier qu’il existait une hiérarchie dans n’importe quel lycée des Etats-Unis. Alors j’ai choisi un t-shirt décontracté, préférant paraître simple et ne pas mettre de costume, jugeant que celui-ci combiné à ma voiture à cent mille dollars me donneraient un air beaucoup trop sérieux. J’ai mis mes baskets et un jean vert, je me suis coiffé pendant au moins vingt minutes, puis je suis monté au volant de ma R8, mon bijou, le cadeau de Tatie. Elle m’a demandé où j’allais, il était vingt heures, elle était donc déjà bourrée. Je lui ai fait un grand sourire histoire que seule elle comprenne ce qui allait se passer ce soir – si tout s’agençait comme dans ma tête. Je suis arrivé à l’adresse qu’elle m’avait donnée et j’ai sonné à la porte. Elle est venue m’ouvrir, elle avait mis une robe légère, puis elle m’a juste dit « On va au Drive-In, ils passent ”the Holiday”. J’espère que t’as pris de la beuh ? » J’ai acquiescé, d’un ton relativement interrogateur. J’en avais toujours sur moi. « Ouais, bien sûr. Grimpe. » J’ai mis le moteur en marche, là, c’était elle qui avait l’air impressionnée. J’ai payé le Drive-In, j’ai parqué l’Audi au fond, je suis allé chercher du pop-corn puis j’ai fermé la portière. Elle avait roulé un joint – apparemment ma cachette n’était pas si discrète que ça, il fallait que je vire ma gousse de la boîte à gant – et s’était mise à l’aise, enlevant ses chaussures. J’ai étendu mes jambes sur le tableau de bord, elle a fait de même, et on a commencé à commenter le film dès les bandes annonces. C’était une putain de comédie romantique américaine, tout ce que je déteste. Puis nos jambes ont commencé à se toucher et, une chose en entraînant une autre, on a commencé à s’embrasser. Je me sentais assez maladroit, mais je me tuais à prendre plus d’assurance. J’ai du relativement gérer mon coup parce que elle a poussé sur la poignée pour étendre mon siège et m’a enjambée. Je vous passerais les détails de ma première fois en vous le résumant ainsi : c’était assez bien. Honnêtement, avec l’expérience que je me paye aujourd’hui, je peux dire que j’ai assez assuré pour un puceau.
Let's Get It On by Marvin Gaye

Après, là où on a pas du tout assuré, c’était pour ce qui s’est passé après. Je crois que, alors que je venais de tomber amoureux – mais ça c’était juste les hormones, hein, rien de sérieux – elle venait de réaliser ce qu’elle venait de faire, et elle a plutôt bien su en tirer profit. Juste après l’acte, je lui ai avoué que j’étais puceau, elle n’en est pas revenue. Et le lendemain, en arrivant au bahut, j’ai senti qu’un truc avait changé. Au début, j’ai pensé que j’avais une petite amie et que c’était trop cool, mais en fait, c’était pas ça. « T’as foutu quoi hier, Sam ? » J’avais mal aux oreilles tant Sarra venait de fermer violemment la porte de mon casier. Ma petite sœur avait l’air contrariée. « Hein ? euh, j’étais au Drive-In… » Elle a soupiré. « Parce que tout le monde raconte que tu viens de te faire dépuceler par une crasseuse que personne ne connaît. Tu l’as pas finement joué, mec. » Hein ? J’avais pas saisi. C’était dégueulasse cette rumeur. Enfin, c’était la vérité, mais c’était quand même dégueulasse. Puis elle ne pouvait pas l’avoir dit à tout le monde, si ? Si. Je suis allée la trouver et elle m’a dit qu’elle avait couché avec moi rien que pour ma réputation. « Je me suis fait utiliser, tatie. » Je suis rentré déprimé à la maison. « Oh, mon poussin. » Elle a saisi ma tête et l’a carrée entre ses deux seins. Elle m’a serré très fort, c’était très réconfortant. « Maintenant, saches qu’il ne faut jamais faire confiance aux femmes jusqu’à ce que tu trouves celles en qui tu pourras. Sauf moi, bien sûr. » Puis elle desserra un peu son étreinte, comme si elle réfléchissait, ce qui ne lui arrivait que très rarement. « Mais pour la trouver, ben… Va falloir faire confiance à toutes celles que tu trouves. Oublie ça mon chou, je suis bourrée. »

First in BCU Etant l’aîné de la très grande lignée des Slonn-Currie, j’étais en quelque sorte l’initiateur de la famille. Ou plutôt le testeur royal, le con qui se fait empoisonner quand on doit essayer un nouveau truc, en somme. Mes parents s’étaient « faits la main » sur moi – non pas dans un sens tendancieux – pour toujours s’améliorer avec ma ribambelle de cadets, que ça soit au niveau de l’argent de poche, des fêtes d’anniversaires ou même de la cuisine pour enfants en générale. Ainsi, j’avais été le seul gars de mon quartier à recevoir un BMX (cool) ROSE (pas cool) pour mes douze ans, j’avais été le seul à me ramener avec un cake à la fraise à l’école pour fêter mes quatre ans, j’avais été le seul qui avait porté des salopettes, la coupe au bol, le pantalon de ski trop grand acheté dans un magasin cheap. En somme, tout ce pour quoi je râlais, ils notaient et s’amélioraient d’enfant en enfant. Quand j’ai eu dix-huit ans, je m’y étais habitué mais cette tendance à gâcher les chouettes moments de ma vie restait quand même l’une de mes plus grandes angoisses. Cependant, avec l’âge, il n’y avait plus beaucoup de « premières fois » à fêter. C’est ainsi que, lors de mon entrée à l’université, j’ai tant redouté le comportement de mon père qui était, je le rappelle, toujours beaucoup trop expressif de ses sentiments. Imaginez-vous : American Pie 6, Erik Stiffler arrive à la fac, son père commence à draguer de jeunes étudiantes de probablement moins de vingt-et-un ans… Eh bien pour moi, ce type est un veinard. Parce qu’en passant outre les bretelles et la chemise à carreaux qu’il portait pour l’occasion et qui lui faisait ressembler à un Steve Urkel blanc, il avait rempli, comme à son habitude, ses poches de substances. Lui, il carburait plutôt à la beuh, même si son statut social ainsi que son… « look » n’y faisaient pas du tout penser.

I shot for the sky, I'm stuck on the ground. So, why do I try ? I'm gonna fall down. bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla
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